L'auteur
situe l'action en l'an 2154, et cette date n'est sans doute pas
choisie au hasard. Ce film d'aventure prend le contrepied d'une
certaine tradition hollywoodienne sur la
conquête de l'Ouest. A présent, autres mœurs, autre époque, les
valeurs sont inversées dans ce western des temps modernes : on se
prend d'affection pour les indiens Omaticayas, devenus les bons,
tandis que les occidentaux toujours conquérants sont dépeints dans
tous leurs travers. Ainsi,
après un siècle et demi d'expansion industrielle, l'auteur veut-il
nous montrer ce qu'il pourrait arriver 150 ans plus tard, si nous
poursuivons une telle exploitation à l'égard de la nature et des
populations minoritaires.
Dans
ce conte, nous sommes à mi-chemin d'une évolution qui s'annonce
catastrophique pour l'espèce humaine, aussi l'auteur semble-t-il
vouloir nous emmener dans une prise de conscience fondamentale.
De
ce point de vue, Avatar véhicule un état visionnaire pour
l'évolution de notre espèce.
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