Le dénouement

Le combat s’amorce donc.

D'un côté, le colonel et le directeur de la base sont convaincus qu'il faut détruire le lieu le plus sacré des indigènes afin de briser les tentatives de rébellion et anéantir les Omaticayas. Ils montent une expédition terrestre et aérienne pour bombarder l'arbre des âmes.

… De l'autre, les clans qui ont répondu à l'appel de Toruk Macto s'organisent pour la lutte.

Lorsque le conflit s’engage, les Omaticayas remportent quelques succès rapprochés. Mais les machines de guerre humaines, notamment les robots AMP au sol et les hélicoptères dans les airs, sont puissants et reprennent le contrôle de la situation. Les indigènes, simplement armés de flèches, se font littéralement massacrer.

L'entrée en scène des guerriers des autres clans Na'vis modifie le rapport de forces. Néanmoins, la tendance va se renverser réellement que quand les animaux sauvages vont se déchainer sur les hommes et leurs machines. Neytiri, tombée au sol en voyant mourir son ikrane, entend soudain un grondement sourd qui provient des profondeurs de la jungle : c'est la charge des rhinocéros-marteaux qui balaye

tout sur son passage, mettant en déroute l'armée humaine. On ne peut s'empêcher ici de faire le lien avec la spectaculaire mobilisation des éléphants au cri fédérateur de Tarzan !

Neytiri s’émerveille : « Eywa t'a entendu...»

Le colonel qui a dévoilé sa vraie nature, mène son dernier combat face à Neytiri et l'avatar. Ces derniers, solidaires l'un de l'autre, en sortent vainqueur. In extremis, Neytiri réanime Jake humain en train de s’asphyxier, en le prenant dans ses bras. Elle le reconnaît ! « Je te vois ».

… Victorieux et sorti d'affaire, Jake Sully peut alors s’intégrer complètement dans sa nouvelle peau. Il a prouvé qu’il était capable de risquer sa vie pour les valeurs de ce peuple. Ainsi, grâce à l’intervention d’Eywa, la noble conscience du héros va investir définitivement son avatar.

Mais du coup…, Jake Sully humain vit-il toujours ? C'est la question que beaucoup se sont posé à la fin du film. Et pourquoi pas ! Grâce à ce transfert ultime au pied de l'arbre des âmes, chacun des deux êtres – humain et Omaticaya – peut retrouver sa liberté et son intégrité physique, bien que animé par une seule et même conscience à l'origine. Rappelons que ce phénomène de dédoublement d'une conscience dans plusieurs corps est admis dans la culture tibétaine, quand il s'agit d'un Maître réincarné notamment. La dernière image du film se porte sur le visage de l'avatar qui ouvre un œil vigoureux, laissant espérer une nouvelle vie pleine d'aventures !